Saviez-vous que nous passions près de 1/3 de notre temps à dormir ? Pour autant, nous ignorons beaucoup de choses sur ce qui se passe réellement durant cette période de notre vie. Au travers de cet article, nous détaillons en 10 points les phénomènes les plus insolites se produisant pendant le sommeil, que ce soit chez l’homme, la femme ou les animaux : pour une petite sieste profitable, suivez le guide !
Les fondamentaux à connaître sur le sommeil
Avant d’aller plus loin sur les différents phénomènes qui se produisent durant le sommeil ou les états de somnolence, il convient d’en détailler les bases afin de mieux vivre notre vie. En premier lieu, il est important de savoir que trop dormir peut nuire à la santé, selon notre âge. La durée du sommeil est donc un point capital. Si un bébé a besoin de dormir en moyenne de 15 à 20 heures par jour, un enfant pourra se satisfaire de 10 à 12 heures et un adolescent de 7 à 8 heures. Pour un adulte, seulement 7 à 8 heures de sommeil seront nécessaires. Au-delà d’un certain âge (à partir de 45 ans en moyenne), on estime que passer plus de 10 heures au lit par jour peut s’avérer mauvais pour la santé. On parle alors de maladies cardiaques et de nombreux phénomènes liés au diabète. Ainsi, il est généralement préférable pour un adulte en pleine possession de ses moyens de dormir de 6 à 10 heures par nuit.
Le sommeil est ainsi constitué de différentes « phases », chacune durant environ 90 minutes. On dénombre ainsi durant une nuit de repos près de 4 à 6 cycles du sommeil différents par phase, que nous détaillons ci-après :
>> La première étape correspond à ce qu’on appelle « l’endormissement », une période durant laquelle les sens sont encore en éveil : la moindre stimulation extérieure peint ainsi ramener à un état de conscience « lucide ». Durant ce cycle en particulier, l’activité musculaire ralentit, les mouvements oculaires se font plus lents. Le rythme cardiaque, lui aussi, diminue.
>> La seconde étape correspond au « sommeil léger » : ce cycle en particulier correspond à environ 45% de notre nuit et a pour but de faire la jonction entre la période d’endormissement et le troisième cycle, qui correspond au sommeil lent profond. Bien que encore sensible aux stimulations extérieures, le corps se détend et l’activité cérébrale se ralentit. Les aires de notre cerveau adoptent de faire une activité davantage sporadique et synchrone. La température corporelle quant à elle se refroidit.
>> La troisième étape fait référence au « sommeil profond ». Durant cette phase qui correspond en moyenne à 22% de la nuit, l’ensemble du corps est au repos et il devient très difficile de se faire réveiller. L’activité cérébrale, les muscles et l’organisme au complet sont alors en période dite « de récupération ».
>> La quatrième étape correspond à celle du « sommeil paradoxal ». C’est durant cette phase que nous rêvons, les mouvements oculaires sont très animés et l’activité mentale est intense. Cette étape correspond à 28% de notre sommeil. Une fois ce dernier stade achevé, le cycle recommence à zéro.
1/L’homme passe en moyenne 6 ans à rêver
Les rêves demeurent une chose mystérieuse, même pour les scientifiques, à tel point que la chose fait encore l’objet de nombreux débats au sein de la communauté. Les chercheurs tentent depuis longtemps maintenant de déterminer l’origine de ce phénomène nocturne et à en déterminer l’utilité réelle. A l’heure actuelle, on estime que l’homme passe en moyenne 5 à 6 ans de sa vie à rêver. Compte tenu du fait que le nombre de cycles durant une nuit de sommeil est généralement compris entre 4 et 7, on estime qu’un individu fait plus de 100 000 rêves tout au long de sa vie !
Mais alors, à quoi servent réellement les rêves ? Peuvent-ils avoir un effet bénéfique sur le déroulement de nos nuits, ainsi que sur notre équilibre psychique ? En réalité, lorsque nous sommes endormis, le cerveau est loin d’être au repos, contrairement au reste de notre corps. L’imagerie cérébrale montre ainsi que cet organe en particulier est sujet à une activité proche de celle de l’éveil, d’où une véritable sensation de « puissance » et de réalité du rêve. Malgré le caractère désagréable de certains rêves, il semble cependant que cette activité se révèle bénéfique pour la régulation de nos émotions au quotidien : il faut prendre le temps de rêver la nuit, et donc prendre un temps de sommeil suffisant en dormant dans un matelas de qualité!
2/Les rêves peuvent nous aider à faire face à nos problèmes quotidiens
Comme nous l’avons vu ci-dessus, les rêves peuvent nous aider à faire face à un certain nombre de difficultés de la vie quotidienne, et nous permettent de « rejouer » certaines scènes sous la forme d’une « réalité » onirique : ainsi les objets, les personnages et les situations nous apparaissent sous un jour différent, et les perceptions sont plus vives. Malgré le caractère illogique de certaines situations et le caractère « distordu » de certains enchainements, nos rêves nous apparaissent ainsi comme véridiques et authentiques. Rêver pourrait ainsi nous permettre de mieux apprendre ! Des travaux ont ainsi pu montrer que des sujets d’expérience se souvenaient mieux d’une tâche récemment réalisée après avoir dormi et rêvé. D’après les spécialistes, les rêves permettraient ainsi de mieux trier et intégrer les informations reçues, améliorant ainsi les performances individuelles.
Les chercheurs consignent régulièrement les rêves qui leur permettent de distinguer deux grandes catégories de phénomènes : dans la première catégorie, on parle de sensations « primitives », dont la fonction est de nous entraîner à réagir de la bonne manière, ou de façon plus efficace. Ceci procède de certaines théories issues d’hypothèses évolutionnistes, qui veulent que chaque fonction ou mécanisme biologique permettent d’assurer la survie de l’être humain : sans rêves, par de vie possible !
L’autre catégorie regroupe les rêves qui permettent d’atténuer l’impact négatif d’un évènement survenu dans la vraie vie, en le réactivant dans un autre contexte. Pour certains chercheurs, ces rêves servent avant tout à maîtriser certaines réactions de type émotionnel que nous pouvons ressentir dans la journée : ainsi, le rêve d’une promenade à la campagne peut servir à juguler une réaction émotionnelle face à un chien menaçant.
3/Un quart des couples mariés ne dorment pas ensemble
La vie de couple peut parfois être sujette à des contraintes de toute sorte, y compris la nuit si votre conjoint ronfle ! C’est ainsi que près d’un quart des couples mariés ne dorment pas ensemble, ou éprouvent des problèmes à dormir ensemble. Les pathologies sont nombreuses et sont loin d’être agréables pour le principal intéressé comme pour sa moitié : insomnies, apnée du sommeil, narcolepsie, troubles du sommeil divers et variés, etc…
Et ce phénomène serait loin d’être isolé : ainsi, une récente étude publiée au Canada en 2012 montrait que près de 30 à 40% des couples dans le pays avouaient dormir dans une chambre séparée. Cependant, plusieurs analyses tendent à démontrer que cette pratique pourrait avoir des bienfaits ! C’est aussi parfois à cause du matelas, certains préfèrent dormir dans un certain type de matelas, d’autres dans un matelas relaxation… pas toujours simple de se mettre d’accord.
Auteur d’une étude sur les conséquences de la séparation nocturne, Colleen Carney affirme : « bien que les gens affirment toujours dormir mieux à deux, l’analyse cérébrale a pu démontrer qu’ils étaient constamment réveillés par le mouvement ou les sons émis par le conjoint. Ce qui pose une multitude d’inconvénients ! ».
4/Le koala est l’animal qui dort le plus
Dans la nature sauvage, de nombreux exemples nous parviennent d’animaux qui adorent dormir, pour le plus grand bonheur des photographes qui prennent parfois sur le fait les animaux en train de profiter d’une sieste bien méritée ! Bien que le paresseux figure dans l’imaginaire collectif comme l’animal le plus fainéant, il s’avère que certaines espèces (comme le paresseux à gorge brune) ne dormiraient pas plus de 10 heures par jour ! En réalité, le Koala figure en haut du panier et demeure le champion de la sieste !
Connu sous le nom scientifique de Phascolarctos cinereus, l’espérance de vie du Koala est de 15 à 17 ans en moyenne. On estime qu’il dort en moyenne près de 22 heures par jour, ce qui fait qu’il passe que quelques années de sa vie sur Terre !
5/Le dauphin ne dort en fait qu’à moitié
Les poissons dorment-ils en général ? C’est une question que l’on est en droit de se poser. En réalité, la plupart des animaux peuplant la mer ne dorment qu’à moitié, dans un état que l’on qualifie « d’état voisin du sommeil ». Concrètement, il s’agit plutôt d’une période d’inactivité qui fait qu’ils sont moins réactifs à des stimulations, mais ils ne rêvent pas et ne ferment pas les yeux ! Les dauphins n’échappent pas à cette règle : il faut bien rester éveillé pour respirer, ou mourir en dormant ! Pour résoudre ce conflit, les mammifères marins adoptent un mécanisme d’adaptation qui permet de ne faire dormir qu’une moitié de leur cerveau à la fois.
6/Les animaux aussi rêvent
Quel heureux possesseur d’un animal de compagnie n’a jamais vu son chien ou son chat se mettre soudainement à japper durant son sommeil ? Les muscles se contractent, l’animal s’agite frénétiquement, comme s’il était poursuivi ou qu’il s’élançait dans une course poursuite ! La plupart des scientifiques qui se sont penchés sur la question l’affirme : oui, votre animal rêve ! Tout comme les êtres humains, les animaux passent par plusieurs cycles, la phase la plus profonde de leur sommeil étant celle du sommeil paradoxal, tout à fait comme nous. A ce sujet, il faut noter que le sommeil paradoxal représente 25% du cycle de sommeil des chiens en moyenne. Pour les chats, ce serait plutôt 15%.
7/Vous ne pouvez pas ronfler ET rêver en même temps !
L’idée circule comme une trainée de poudre sur Internet, mais elle n’est pas forcément vraie : ronfler empêcherait à terme de passer par toutes les phases de sommeil indispensables à un bon équilibre et serait à l’origine de l’insomnie. Impossible donc, de rêver !
En réalité, le ronflement est une simple perturbation mécanique qui ne perturberait ni le sommeil ni les rêves qui eux, sont des processus cérébraux plus complexes. En revanche, le ronflement peut être associé à des troubles plus conséquents pour la santé, comme par exemple l’apnée du sommeil. Le phénomène se traduit alors par des arrêts involontaires de la respiration durant le sommeil, avec une perturbation qui peut avoir de sérieuses conséquences. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin spécialisé.
N’oubliez pas non plus que le type de matelas détermine la qualité de votre sommeil.
8/Nous oublions plus de 90% de nos rêves
Quelques minutes seulement après le réveil, nous avons déjà oublié la moitié de nos rêves ! 10 minutes plus tard, c’est près de 90% de nos rêves qui se sont volatilisé ! Pour avoir une chance de s’en rappeler, l’idéal est encore d’être sujet à des phases de réveils pendant ou juste après une phase de sommeil paradoxal.
9/Les femmes rêvent autour au sujet des hommes que des femmes
Les hommes et les femmes ne rêvent pas de la même chose ni de la même façon. Chez la femme, il semble que les rêves soient plus élaborés, et que leur contenu soit plus désagréable que chez leur conjoint. Chez les hommes en revanche, les rêves paraissent empreints d’une émotion plus intense et agressive. On observe ainsi que les hommes ont tendance à rêver davantage d’autres hommes ou de personnages masculins, à hauteur de 70% environ. Pour les femmes, les rêves contiennent une proportion quasiment égalitaire entre des personnages masculins et féminins.
10/Seulement 12% des hommes rêvent en noir et blanc
Cela peut paraître étonnant, mais tout le monde ne rêve pas en couleurs. En effet, près de 12% de la population ferait régulièrement des rêves en noir et blanc. Une proportion qui se révèlerait même plus importante en allant chercher dans le passé : des études menées durant la 1ere moitié du XXe siècle suggéraient ainsi qu’une majorité de la population rêvait à l’époque en noir et blanc, avant que la couleur fasse progressivement son entrée. L’apparition progressive de la télévision couleur dans les foyers serait-elle à l’origine de cette évolution ? Des études scientifiques sérieuses tendraient à démontrer que toute une génération aurait grandi avec des rêves monochromes, du fait de la télévision noir et blanc.
Nous avons fait ensemble le tour des faits les plus insolites concernant le sommeil et ses vertus. Selon l’âge et la condition physique, il est important de bien respecter un cycle de repos spécifique, et savoir reposer à la fois le corps et l’âme pour adopter les bonnes habitudes lors de la journée. Par ailleurs, nous avons vu que les rêves sont une dimension importante d’un sommeil réparateur : cauchemars ou beau souvenir, ils ne doivent pas être mal interprétés et concurrent souvent à la qualité de nos nuits.
En d’autres termes, plus vous ferez de rêves et en quantité, plus vous aurez de chances d’avoir bien dormi ! Pour vous mettre à la page et adopter le confort qui vous convient, n’hésitez pas à visiter nos autres articles de blog: vous trouverez de nombreuses astuces et accessoires pour accompagner votre sommeil dans les meilleures conditions possibles.